À la suite de la publication de 11,9 millions de documents fiscaux confidentiels, l’affaire « Pandora Papers » pointe de nouveau le poids des sociétés offshore dans l’économie mondiale, sociétés offshore qui accueilleraient 10 000 milliards d’euros d’avoirs dans le monde.

En France, ces « Pandora Papers » ciblent plusieurs centaines de nos concitoyens fortunés bénéficiant de ces structures opaques implantées dans des paradis fiscaux.

Alors que notre pays subit encore les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la Covid19, et que l’on compte près de 10 millions de pauvres, le Printemps Républicain tient à rappeler que l’évasion fiscale internationale, dont les sociétés offshore sont un maillon essentiel, entraîne chaque année la perte de milliards d’euros nécessaires à la bonne marche de nos services publics et sape les fondements de la solidarité nationale.

Si nous saluons les progrès réalisés ces dernières années pour lutter contre l’évasion fiscale aussi bien au niveau international (projet BEPS porté par l’OCDE) qu’européen (directives ATAD I et ATAD II), nous ne pouvons accepter la situation actuelle faite de demi-mesures.

Nous appelons la France à intensifier la pression au niveau de ses partenaires afin d’améliorer significativement l’effectivité des contrôles et de l’échange d’informations fiscales entre Etats.

Une pression qui doit s’accompagner en interne d’un net renforcement des sanctions et des moyens techniques et humains alloués à la lutte contre l’évasion fiscale.

Ce combat dépasse des considérations purement budgétaires. C'est la crédibilité de notre démocratie qui en jeu.